|
Charles Baudelaire (1821-1866)
Ses oeuvres :
- Mon coeur mis à nu
- La Fanfarlo
- Les fleurs du mal
- Le jeune enchanteur
- Journeaux intimes
- Morale du joujou
- Les paradis artificiels
- Le Spleen de Paris
- Du vin et du haschisch
Né à Paris en 1821, Charles Baudelaire perd son père à l'âge de 6
ans. Quelques années plus tard, sa mère se remarie avec un général
de division et ambassadeur, le commandant Aupick qu'il déteste.
Refusant ainsi toute forme d'autorité, il est envoyé tout d'abord au
lycée de Lyon puis au lycée Louis-Le-Grand.
Après ses études, Charles Baudelaire commence à fréquenter le
Quartier Latin. Sa famille, jugeant ces fréquentations dangereuses
l'envoie donc en voyage dans l'océan Indien (Juin 1841-Février 1842).
Mais celui-ci reste inachevé et Charles
rentre à Paris et recommence sa vie de bohème. C'est à ce moment là
qu'il rencontre Jeanne Duval qui restera sa maîtresse toute sa vie.
Refusant cette liaison, sa famille lui refuse sa part de l'héritage
paternel et lui impose même la tutelle judiciaire d'un notaire. Charles
Baudelaire commence alors à vivre dans de misérables hôtels et
change souvent d'adresse. Cette vie le conduira à une tentative de
suicide en 1845.
C'est à cette même époque que des périodiques commencent à
publier ses vers, ses essais et ses critiques.
Il traduira également les œuvres de l'américain Edgar Poe dont ce
singulier génie (1848) ou encore les Histoires extraordinaires
(1866)
Il connaîtra également ses amours pétrarquistes avec Mme Sabatier
(La Présidente) et une relation avec Marie Daubrun (La Femme aux
yeux verts) tandis que ses passions charnelles avec Jeanne Duval
sont au plus mal.
C'est en Juillet 1857 qu'il publie son œuvre la plus célèbre, Les
fleurs du mal. Poursuivi en justice pour immoralité, il est condamné,
le 20 août 1857, à 300 francs d'amende et à la suppression de six
pièces. Le procès a été révisé par la chambre criminelle de la Cour de
Cassation de Paris et Les fleurs du mal sont réhabilitées le 30 mai
1949
Accablé de dettes, il part donner des conférences en Belgique en
1864, où il séjournera quelques temps. En 1866, il est atteint d'une
paralysie générale et est ramené à Paris, où il meurt.
|
|
|
|